Connect with us

Couleur de voiture la moins vendue : découvrez le choix des acheteurs

Sur la route, la monotonie règne en maître : le gris, le blanc et le noir s’entremêlent, formant un flot continu où la moindre touche de couleur attire l’œil comme un signal d’alarme. Pourtant, certaines teintes restent au banc de touche, ignorées par les acheteurs malgré leur caractère ou leur raffinement.

Comment expliquer que certaines couleurs, quasiment absentes du panorama automobile, n’arrivent pas à convaincre ? Faut-il accuser la peur d’être jugé, l’influence des tendances, ou la volonté de préserver la valeur à la revente ? Derrière chaque choix de teinte se jouent des enjeux bien plus profonds qu’il n’y paraît : un cocktail de psychologie, d’habitudes sociales et de calculs très pragmatiques.

A découvrir également : Éviter les écueils lors du contrôle technique moto enduro : guide pratique

Pourquoi certaines couleurs de voitures séduisent-elles davantage les acheteurs ?

Choisir la couleur de sa voiture n’a rien d’anodin. Le choix reflète la personnalité, mais il répond surtout aux réalités du marché automobile. La plupart des acheteurs préfèrent jouer la carte de la sécurité : les couleurs sobres rassurent, vieillissent bien, et facilitent la revente. Blanc, gris et noir monopolisent les ventes, portés par leur élégance intemporelle et leur capacité à se fondre dans tous les contextes.

  • La revente guide le choix : les modèles classiques séduisent davantage d’acheteurs sur le marché de l’occasion et conservent mieux leur valeur.
  • La visibilité et la sécurité entrent également en jeu. Les couleurs claires offrent un avantage indéniable lors des trajets nocturnes ou par mauvais temps.
  • Les normes sociales influencent largement le choix de couleur : une voiture trop voyante peut être jugée peu sérieuse, voire déplacée, dans certains milieux professionnels ou familiaux.

Le conservatisme règne, mais la tentation de sortir du lot subsiste. Certains conducteurs optent pour des couleurs tranchées :

A lire en complément : Permis BCDE : Qu'est-ce que c'est et comment l'obtenir en France ?

  • Des teintes éclatantes pour les citadines,
  • Des finitions métallisées sur les modèles haut de gamme.

Malgré tout, la majorité se range du côté de la discrétion. L’acheteur, tiraillé entre envie d’affirmer sa différence et nécessité de ne pas perdre au change lors de la revente, finit souvent par céder à la raison.

Panorama des teintes automobiles : entre classiques incontournables et choix audacieux

Couleur Part de marché en France Exemples de marques
Blanc 38 % Renault, Peugeot, Audi
Noir 21 % Peugeot, Audi
Gris/argent 20 % Peugeot, Renault
Bleu 8 % Renault, Peugeot
Rouge 6 % Ferrari, Peugeot
Jaune 1 % Ferrari
Autres (beige, vert, etc.) 6 % Renault, Peugeot

La suprématie des teintes classiques est incontestable. Le blanc s’affiche partout, apprécié pour sa discrétion et sa capacité à camoufler les petites imperfections du quotidien. Le noir et le gris séduisent ceux qui misent sur la sobriété et un style indémodable.

Mais certains irréductibles refusent la monotonie. Le rouge s’affirme sur les sportives, le jaune se fait rare, réservé à quelques modèles prestigieux comme chez Ferrari. Les couleurs vives – bleu électrique, vert acidulé – restent marginales. Pourquoi ? Parce que ces teintes audacieuses font peur à la revente, où l’uniformité rassure.

  • Les marques automobiles adaptent leur gamme : Peugeot et Renault misent sur le consensus, tandis que Ferrari joue la carte de l’originalité.
  • Pour chaque constructeur automobile, l’équilibre est délicat entre innovation chromatique et attentes commerciales.

Choisir une voiture à la couleur originale, c’est souvent privilégier l’expression personnelle au détriment de la rationalité économique. Les chiffres parlent d’eux-mêmes : la couleur façonne silencieusement le marché automobile, orientant la majorité des décisions d’achat.

La couleur la moins vendue : révélations sur un désamour persistant

L’audace ne paie pas toujours quand il s’agit de carrosserie. Le beige, régulièrement relégué en queue de peloton, cristallise ce désintérêt. Moins de 1 % des voitures neuves arborent cette teinte, bien loin derrière les classiques qui raflent la mise.

Dans les showrooms, le beige peine à séduire. Plusieurs raisons expliquent ce manque d’enthousiasme :

  • Il véhicule une image datée, peu compatible avec les attentes d’une clientèle jeune qui recherche modernité et personnalisation.
  • Il se revend difficilement : sur le marché de l’occasion, une voiture beige se négocie souvent à la baisse, faute de demande.
  • Contrairement à d’autres couleurs iconiques (le rouge Ferrari, le bleu Alpine), le beige n’a jamais trouvé son ambassadeur prestigieux chez les constructeurs.

Les professionnels du secteur ne s’y trompent pas. Les garagistes constatent que la valeur de revente d’une automobile beige fond comme neige au soleil, ce qui refroidit vendeurs et acheteurs. Sur les sites d’annonces, la rareté du beige n’est pas synonyme d’exclusivité, mais bien d’un désintérêt général.

La couleur de voiture la moins vendue illustre un constat sans appel : la logique prime, l’uniformité rassure, et le beige reste à l’écart, subissant un choix plus qu’il ne le provoque.

voiture couleur

Faut-il éviter la couleur la moins populaire lors de l’achat d’une voiture ?

La question agite autant les acheteurs particuliers que les professionnels du secteur : choisir un véhicule arborant la couleur la moins vendue, est-ce courir le risque d’une galère à la revente ? Un tour d’horizon du marché apporte quelques éclairages.

  • Revente : un véhicule beige ou d’une teinte marginale se vend plus difficilement. Le trio blanc-noir-gris reste la valeur sûre pour ceux qui anticipent déjà la prochaine transaction.
  • Prix d’achat : parfois, l’originalité se monnaye : certains concessionnaires accordent des remises notables sur les modèles aux couleurs atypiques, histoire de vider les stocks.
  • Entretien : le beige dissimule assez bien la poussière, mais il laisse apparaître rapidement les traces urbaines ou les taches rebelles, ce qui peut en décourager plus d’un.
  • Sécurité et visibilité : si la neutralité domine, elle n’est pas synonyme de meilleure visibilité. Les couleurs vives, moins courantes, se distinguent davantage dans des conditions difficiles, un atout oublié.

Opter pour une couleur originale, c’est accepter de sacrifier la facilité à la revente, mais aussi d’afficher une identité marquée. Dans un univers où le raisonnable l’emporte, ce pari reste minoritaire, porté par ceux qui veulent affirmer leur singularité ou qui refusent la grisaille imposée par la masse. La couleur, finalement, ne se choisit pas seulement avec les yeux, mais aussi avec une bonne dose de stratégie… ou d’audace.

Tendance